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Le pardon : Pourquoi est-il si difficile de pardonner ?
Nous avons tous dans notre vie à un moment donné été blessé, trahis ou abimé par une situation, une personne de notre famille ou de notre entourage. Bien souvent, cette blessure reste à vif longtemps, sous forme de rancune ou de d’aigreur. Certaines personnes partent même sans avoir réussis à pardonner.
Dans ces quelques lignes, je vous transmets des éléments clef dans la compréhension du processus psychologique du pardon, pour je l’espère, éclairer un chemin vers un lâcher-prise, de santé du corps et de l’esprit.
LA DIMENSION PSYCHOLOGIQUE
1 – Déconstruire les croyances issues de l’inconscient collectif
Il existe dans notre inconscient individuel et collectif de nombreuses croyances à propos du pardon.
Peut-être qu’on imagine que pardonner, c’est se rabaisser. Ou que pardonner, c’est valider ce qui a été fait ! Ou encore, que le pardon est tout simplement impossible, inconcevable. Ce sont là des croyances qui limitent notre capacité à pouvoir pardonner et se pardonner à soi.
2 – Le respect de soi est nécessaire pour le pardon de l’autre
Arriver à ressentir le sentiment du pardon implique d’avoir réussi à construit le respect de soi. Nous avons besoin de cette énergie pour retrouver la sérénité et la paix intérieure. Dit autrement, ne pas s’autoriser à créer un espace de pardon en soi, c’est ne pas respecter notre élan à vivre la paix intérieure.
Mais cela implique également d’avoir le souhait véritable de comprendre l’autre, non pas dans ses apparences (ce qu’il montre) mais en profondeur. Autrement dit, il faut pouvoir développer de la compassion à l’égard de l’autre (et non de l’empathie, voir la différence sur cet article).
3 – S’élever jusqu’à la posture du pardon
Nous pensons souvent que pardonner signifie oublier ou ne plus faire preuve de vigilance. Il faut être conscient et avoir intégré le fait que le sentiment de pardon ne veut pas dire valider ce qui a été fait. Il est juste quand il est accompagné d’un cadre et de limites dans le futur.
On voit ici que le pardon est étroitement relié au respect de soi, au nettoyage des souffrances de la cause du pardon pour arriver à la compassion envers soi et l’autre.
La vibration du pardon est très élevée. Elle nous fait grandir et nous rend plus sage. Elle libère de la lourdeur du vécu. Cette vibration prend soin du fait que nous avons besoin de bien vivre la situation pour retrouver une paix intérieure.
LA DIMENSION QUANTIQUE
1 – Se pardonner pour pardonner le monde
Si nous observons maintenant la Pardon avec le filtre du quantique
« Le pardon demande de cesser de pointer notre doigt sur les personnes et les événements du monde comme étant la cause de notre douleur et de nous tourner plutôt vers nos pensées non pardonnées dans notre propre esprit ».
« Le livre Findhorn du pardon, p.11 »
Cette manière de penser, qui est une proposition pour observer et interagir avec sa vie, est basée sur le fait que notre environnement est le miroir de notre intérieur.
Si je n’arrive pas à pardonner à l’extérieur de moi, c’est que je n’arrive pas à me pardonner à l’intérieur de moi. Alors posez-vous la question : de quoi je ne me pardonne pas à travers l’autre ? Qu’est-ce que ça touche en moi ? Vous trouverez ici la cause racine.
Demandez-vous si, pour votre bien-être, vous avez besoin de vous pardonner ? Si oui, alors développez de la compassion envers vous en conscience que la seule perfection dans ce monde c’est notre imperfection.
2 – Passer à l’action pour se pardonner
Accordez-vous l’erreur comme une expérience à vivre qui vous a enrichi de nouveaux savoirs, de nouvelles capacités. Développez de la gratitude face à ce constat. Puis mettez l’intention ferme de respecter votre besoin de bien vivre la situation et mettez tout en œuvre pour cela.
Décidez d’un acte symbolique pour engager la démarche comme par exemple écrivez-vous un courrier de pardon à vous-même. Le pardon en découlera naturellement.
Anne-Lise
Psychologue, fondatrice
de la méthode Licoès
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